Ce jour là, mon âme dépérissait. La perte de cette être cher m’avait fait revenir à l’endroit où nous passions le plus clair de notre temps ensemble. Mon cœur se languissait de ne plus la voir souriante à mes côtés.
Quand je fus arrivé, tous avait changé, rien n’était comme avant. Toutes ces belles fleurs et cette herbe verte avaient disparu. Comme si c’était elle qui leur donnait vie. A cette vue mon cœur se serra, mon âme était malade et en peine et les larmes coulaient sur mes joues ridées. La mer bleue, elle, n’avait pas changé, elle était de la même couleur que les yeux de ma douce disparue. Quand à ce coucher de soleil, il sublimait davantage la mer et le ciel. L’horizon me paraissait à portée de main, comme si tous les nuages se donnaient rendez-vous là-bas. Les voiliers qui partaient vers ce si beau paysage de mer d’huile mélangée au ciel, me donnaient envie de monter à leur bord et de revoir ma chère et tendre vers qui je me dirigerais en partant vers cette terre d’éternelle perfection. Mais je n’étais pas le seul à venir me recueillir en ce lieu. Mon fils, sa femme et ses enfants m’avaient accompagné. Cela m’apaisa fortement l’âme de voir que mes enfants trouvaient ce paysage aussi beau qu’elle l’avait aimé. Quand je croisai le regard de mon fils, mon cœur me parut moins lourd. Je me dis qu’elle m’avait laissé une magnifique trace de son passage : mon fils, la chair de ma chair et la plus belle chose que me soit arrivée.
C’est donc le cœur apaisé que je rentrai entouré de ma famille dans cette vieille demeure qui me sert d’abri.
Jeanne Deschamps (4°4)
Quand je fus arrivé, tous avait changé, rien n’était comme avant. Toutes ces belles fleurs et cette herbe verte avaient disparu. Comme si c’était elle qui leur donnait vie. A cette vue mon cœur se serra, mon âme était malade et en peine et les larmes coulaient sur mes joues ridées. La mer bleue, elle, n’avait pas changé, elle était de la même couleur que les yeux de ma douce disparue. Quand à ce coucher de soleil, il sublimait davantage la mer et le ciel. L’horizon me paraissait à portée de main, comme si tous les nuages se donnaient rendez-vous là-bas. Les voiliers qui partaient vers ce si beau paysage de mer d’huile mélangée au ciel, me donnaient envie de monter à leur bord et de revoir ma chère et tendre vers qui je me dirigerais en partant vers cette terre d’éternelle perfection. Mais je n’étais pas le seul à venir me recueillir en ce lieu. Mon fils, sa femme et ses enfants m’avaient accompagné. Cela m’apaisa fortement l’âme de voir que mes enfants trouvaient ce paysage aussi beau qu’elle l’avait aimé. Quand je croisai le regard de mon fils, mon cœur me parut moins lourd. Je me dis qu’elle m’avait laissé une magnifique trace de son passage : mon fils, la chair de ma chair et la plus belle chose que me soit arrivée.
C’est donc le cœur apaisé que je rentrai entouré de ma famille dans cette vieille demeure qui me sert d’abri.
Jeanne Deschamps (4°4)