Le pâle petit jour du matin, — d’un matin banal / banale, grisâtre et pluvieux, — filtra / filtrat dans la chambre par les intersticent / interstices des rideaux. Les bougies blêmirent / blêmires et s’éteignirent / s'éteignires, laissant fumaient / fumées / fumer âcrement leurs mèches rouges ; le feu disparu / disparut sous une couche de cendres tièdes ; les fleurs se fanairent / fanèrent / fanères et se desséchairent / desséchères / desséchèrent en quelque moment / quelques moments ; le balancier / balancié / balanssier de la pendule reprie / repris / reprit graduellement son / sont immobilité / imobilité / immobiliter. La certitude de tous / tout les objets s’envola / s'envolat subitement. L’opale, morte, ne brillait plus ; les taches de sang / sangs s’étaient fanaient / fané / fanées / faner aussi, sur la batiste, auprès d’elle ; et s’effaçant entre les bras désespéraient /desespérer / desespérés qui voulaient en vain / envain / en vin l’étreindre encore, l’ardente et blanche vision rentra / rentrat dans l’air et si / s’y perdie / perdit.
Auguste de Villiers de l'Isle-Adam, "Véra", in Contes cruels, 1893.
Auguste de Villiers de l'Isle-Adam, "Véra", in Contes cruels, 1893.