Je devais me rendre chez mon oncle, suite à son décès…
Je marchais dans la rue d’un minuscule petit village des Alpes, en plein hiver, par moins dix degrés. D’épais flocons de neige tombaient doucement du ciel. J’arrivai devant un assez grand chalet en bois,au bord d’une petite foret et d’un vaste lac gelé. Je commençai à marcher dans l’allée qui s’étendait devant moi, faite de pierres grisâtres, qui menaient à une porte.
Elle se dressait devant moi avec ses fenêtre opaques et son toit recouvert de neige. Autour d’elle, s’étendait un terrain qui menait à la forêt.
Quand j’ouvris la porte je fus soudain saisi par l’odeur fade du renfermé. Le chalet était plongé dans l’obsurité , je voulus donc amener un peu de lumière. Je cherchai l’interrupteur à tâtons et quand je l’eus trouvé, j’appuyai.. Dieu ! Quand la lumière s’alluma, je vis une masse sombre, visqueuse, noire, inquiétante, reposer au bas des escaliers qui menaient à l’étage. Pris de panique, j’éteignis la lumière et partis en courant. Je courus, oui, je courus. Seul. En plein hiver. Dans le froid… Avec la terrible impression que quelqu'un me suivais… J’avais peur, terriblement peur. Je voulus hurler, mais aucun son ne sortit de ma gorge. Mes pieds glissaient sur la neige, menaçant à tout moment de me faire tomber, en me rendant ainsi vulnérable. Je courais encore… Je pénétrai alors dans la forêt, humide, sale… Je butai à maintes reprises sur des racines ou des souches… Je tombai. Je poussai un cri de douleur. Je me relevai et repris ma course. Je jetai un coup d’œil à ma main. Formant un angle étrange et ensanglantée, elle me faisai atrocement mal.
Je regardai par terre. Le sol avait changé. J’étais maintenant sur le ponton de bois du lac. Je m’arrêtai. J’étais au bout du ponton. Un pas de plus et….
Je poussai un cri. Deux mains étaient sur mon cou, cherchant à m’étrangler. Je touchai ma nuque…HORREUR !! Je ne sentis pas la moindre forme de main ! Mais… la douleur était bien là, elle… Ma tête tournait. Mon cœur s’emballa… Je tombai du ponton ….
"Bip…..Bip….Bip…." J’ouvris les yeux
Je fus aveuglé par la lumière. Je sentis alors une légère odeur de café. Je me redressai. J’étais dans un lit…
Dans MON lit.
Pendant que je reprenais mes esprits, cherchant à savoir si ce que j’avais vécu n’était qu’un rêve ou la réalité, je passai ma main sur ma tète ; j’avais terriblement mal… Mais en ramenant ma main devant moi, je vis avec effroi, qu’elle était… blessée et recouverte d’une substance noirâtre….
Anaïs Pierre (4°4)
Je marchais dans la rue d’un minuscule petit village des Alpes, en plein hiver, par moins dix degrés. D’épais flocons de neige tombaient doucement du ciel. J’arrivai devant un assez grand chalet en bois,au bord d’une petite foret et d’un vaste lac gelé. Je commençai à marcher dans l’allée qui s’étendait devant moi, faite de pierres grisâtres, qui menaient à une porte.
Elle se dressait devant moi avec ses fenêtre opaques et son toit recouvert de neige. Autour d’elle, s’étendait un terrain qui menait à la forêt.
Quand j’ouvris la porte je fus soudain saisi par l’odeur fade du renfermé. Le chalet était plongé dans l’obsurité , je voulus donc amener un peu de lumière. Je cherchai l’interrupteur à tâtons et quand je l’eus trouvé, j’appuyai.. Dieu ! Quand la lumière s’alluma, je vis une masse sombre, visqueuse, noire, inquiétante, reposer au bas des escaliers qui menaient à l’étage. Pris de panique, j’éteignis la lumière et partis en courant. Je courus, oui, je courus. Seul. En plein hiver. Dans le froid… Avec la terrible impression que quelqu'un me suivais… J’avais peur, terriblement peur. Je voulus hurler, mais aucun son ne sortit de ma gorge. Mes pieds glissaient sur la neige, menaçant à tout moment de me faire tomber, en me rendant ainsi vulnérable. Je courais encore… Je pénétrai alors dans la forêt, humide, sale… Je butai à maintes reprises sur des racines ou des souches… Je tombai. Je poussai un cri de douleur. Je me relevai et repris ma course. Je jetai un coup d’œil à ma main. Formant un angle étrange et ensanglantée, elle me faisai atrocement mal.
Je regardai par terre. Le sol avait changé. J’étais maintenant sur le ponton de bois du lac. Je m’arrêtai. J’étais au bout du ponton. Un pas de plus et….
Je poussai un cri. Deux mains étaient sur mon cou, cherchant à m’étrangler. Je touchai ma nuque…HORREUR !! Je ne sentis pas la moindre forme de main ! Mais… la douleur était bien là, elle… Ma tête tournait. Mon cœur s’emballa… Je tombai du ponton ….
"Bip…..Bip….Bip…." J’ouvris les yeux
Je fus aveuglé par la lumière. Je sentis alors une légère odeur de café. Je me redressai. J’étais dans un lit…
Dans MON lit.
Pendant que je reprenais mes esprits, cherchant à savoir si ce que j’avais vécu n’était qu’un rêve ou la réalité, je passai ma main sur ma tète ; j’avais terriblement mal… Mais en ramenant ma main devant moi, je vis avec effroi, qu’elle était… blessée et recouverte d’une substance noirâtre….
Anaïs Pierre (4°4)