POÈMES LYRIQUES
Un poème est lyrique
si le poète exprime ses sentiments ( amour, mélancolie, joie…) : « Ainsi
amour inconstamment me mène » (Louise Labé).
Il les écrit le plus souvent à la première personne : « Je m’en allais, les poings dans mes poches crevées… » (Arthur Rimbaud) …sous une forme qui peut être énigmatique.
Tous les poètes emploient des images poétiques :
-comparaisons (rapprochement de deux éléments grâce à un outil de comparaison) : « et comme un long linceul traînant à l’orient…» (Baudelaire) ;
- métaphores (l’image poétique par excellence): « La courbe de tes yeux fait le tour de mon cœur » (Eluard) ;
- antithèses (rapprochement de deux termes peu compatibles, voire opposés) : « le pré est vénéneux mais joli en automne » (Apollinaire) ;
- oxymores (un nom et un adjectif de sens opposés) : « le Soleil noir de la mélancolie » (Nerval) ;
-personnifications (On évoque un élément non-humain – objet, idée… - comme s’il s’agissait d’un être humain) : « Vois se pencher les défuntes Années…» (Baudelaire).
Ils font aussi souvent allusion à la musique : « mon luth constellé », « la lyre d’Orphée » dans ‘El Desdichado’, ou « jouant de l’harmonica » dans ‘Les Colchiques’ ; car la musique, comme la poésie peut elle aussi servir à exprimer des sentiments tels la fierté, la peur…
Ils font enfin souvent référence à la mythologie et aux héros de l’Antiquité, comme Orphée dans l’exemple ci-dessus, ou Ulysse dans le premiers vers du sonnet de Du Bellay : « Heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage ».
Cassandre Duchamp et Thomas Vautrin (4°4)
Il les écrit le plus souvent à la première personne : « Je m’en allais, les poings dans mes poches crevées… » (Arthur Rimbaud) …sous une forme qui peut être énigmatique.
Tous les poètes emploient des images poétiques :
-comparaisons (rapprochement de deux éléments grâce à un outil de comparaison) : « et comme un long linceul traînant à l’orient…» (Baudelaire) ;
- métaphores (l’image poétique par excellence): « La courbe de tes yeux fait le tour de mon cœur » (Eluard) ;
- antithèses (rapprochement de deux termes peu compatibles, voire opposés) : « le pré est vénéneux mais joli en automne » (Apollinaire) ;
- oxymores (un nom et un adjectif de sens opposés) : « le Soleil noir de la mélancolie » (Nerval) ;
-personnifications (On évoque un élément non-humain – objet, idée… - comme s’il s’agissait d’un être humain) : « Vois se pencher les défuntes Années…» (Baudelaire).
Ils font aussi souvent allusion à la musique : « mon luth constellé », « la lyre d’Orphée » dans ‘El Desdichado’, ou « jouant de l’harmonica » dans ‘Les Colchiques’ ; car la musique, comme la poésie peut elle aussi servir à exprimer des sentiments tels la fierté, la peur…
Ils font enfin souvent référence à la mythologie et aux héros de l’Antiquité, comme Orphée dans l’exemple ci-dessus, ou Ulysse dans le premiers vers du sonnet de Du Bellay : « Heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage ».
Cassandre Duchamp et Thomas Vautrin (4°4)
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