À mesure qu’elle / quelle chantait, l’ombre descendait des grands arbres, et le clair / claire de lune naissant tombait / tombée / tomber sur elle seule, isolait / isolée / isoler de notre cercle attentif. — Elle se tue / tut, et personne / perssone n’ausa / n'ausat / n'osa / n'osat rompre le silence. La pelouse était couverte de faibles vapeurs condensaient / condensé / condensées / condenser, qui déroulaient / déroulé / déroulées / dérouler leur blanc flocon / leurs blancs flocons sur les pointes des herbes. Nous pensions être en paradis. — Je me levai/ levais / lever enfin, courant au par terre / par-terre / parterre du château, ou / où se trouvaient / trouvées / trouver des lauriers, plantaient / planté / plantés / planter dans de grands vases de faïence peint / peints en camaïeu. Je rapportai / rapportais / rapporter deux branches, qui furent tressaient / tressé / tressées / tresser en couronne et nouaient / noué / nouées / nouer d’un ruban. Je posai / posais / poser sur la tête d’Adrienne cet / cette ornement, dont les feuilles lustraient / lustré / lustrées / lustrer éclataient / éclaté / éclatées / éclater sur ses cheveux / cheuveux blonds au rayon pâle / aux rayons pâles de la lune.
(...)
Quand je revenai / revenus / revins / revint près de Sylvie, je m’aperçus / m'apersus / m'apersut qu’elle / quelle pleurait / pleurée / pleurer. La couronne donnait / donnée / donner par mes mains a / à la belle chanteuse était le sujet de ses larmes. Je lui offrie / offris / offrit d’en allait / allée / aller ceuillir / cueillir une autre, mais / mes elle dit qu’elle n’y tenait / tenée / tener nullement, ne la méritant pas. Je voulu / voulue / voulus / voulut envain / en vain / en vin me défendre, elle ne me dit plus un seul mot pendant que je la reconduisais chez c'est / ces / ses parents.

Gérard de Nerval, Sylvie, 1856.