Chaque matin, avant de se lever, monsieur Krapp songeait à la journée chargée qui l'attendait ; il allait falloir batailler avec la secrétaire pour que les dossiers soient classés en temps et en heure ; il allait falloir supplier son supérieur tyrannique de lui accorder quelques heures de plus pour boucler un rapport qu'il avait tout juste commencé. Et ce serait une chance, encore, si la machine à café ne disjonctait avant midi, si l'ascenseur ne restait pas coincé entre deux étages, s'il trouvait à se garer en arrivant dans le parking souterrain mal éclairé et toujours plein à craquer.
Le seul fait d'y penser l'épuisait à l'avance. Il se leva tout de même, mit l'eau à chauffer, et regarda le jour qui montait à travers les rideaux tirés.
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Justifications :
Se lever, accorder, boucler, se garer, craquer, penser, chauffer sont à l'infinitif parce qu'ils sont précédés d'une préposition (de, pour ou à selon les cas) ; les pronoms compléments comme lui ou y ou le pronom réfléchi se , placés entre la préposition et le verbe, ne comptent pas !
Batailler et supplier sont à l'infinitif parce qu'ils sont précédés du verbe falloir, qui n'est ni un des deux auxiliaires, ni un verbe d'état.
Chargée, éclairé, tirés servent d'épithètes à des noms communs. On pourrait les remplacer par rouge(s).
Classés et coincés sont précédés soit d'un auxiliaire, soit d'un verbe d'état.
Songeait, disjonctait, restait sont conjugués à l'imparfait de l'indicatif ; leur sujet les précède (Monsieur Krapp, la machine à café, l'ascenseur) et on peut le remplacer par il.
Le seul fait d'y penser l'épuisait à l'avance. Il se leva tout de même, mit l'eau à chauffer, et regarda le jour qui montait à travers les rideaux tirés.
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Justifications :
Se lever, accorder, boucler, se garer, craquer, penser, chauffer sont à l'infinitif parce qu'ils sont précédés d'une préposition (de, pour ou à selon les cas) ; les pronoms compléments comme lui ou y ou le pronom réfléchi se , placés entre la préposition et le verbe, ne comptent pas !
Batailler et supplier sont à l'infinitif parce qu'ils sont précédés du verbe falloir, qui n'est ni un des deux auxiliaires, ni un verbe d'état.
Chargée, éclairé, tirés servent d'épithètes à des noms communs. On pourrait les remplacer par rouge(s).
Classés et coincés sont précédés soit d'un auxiliaire, soit d'un verbe d'état.
Songeait, disjonctait, restait sont conjugués à l'imparfait de l'indicatif ; leur sujet les précède (Monsieur Krapp, la machine à café, l'ascenseur) et on peut le remplacer par il.