Il s’était défait de son pourpoint vert et de son masque. Ses cheveux longs et abondants avaient été dressés à tomber en boucles élégantes sur un manteau garni de riches fourrures. Sa barbe était fraîchement rasée. Son habit descendait jusqu’à mi-jambe, et la ceinture qui le ceignait, et qui, en même temps, supportait sa lourde épée, était brodée en relief avec des ornements d’or. Nous avons déjà parlé de la mode excentrique des souliers de cette époque ; les pointes de ceux que portait Maurice de Bracy auraient pu concourir pour le prix de l’extravagance avec les plus bizarres, car elles étaient tournées et entortillées comme les cornes d’un bélier.
Walter Scott, Ivanhoé, 1819. ci pour modifier.
Walter Scott, Ivanhoé, 1819. ci pour modifier.