John Croy et le peuple Araczuma
Lundi 10 mars 1859, 9 jours après notre arrivée.
Il y a 9 jours, nous avons accosté sur une île méconnue des cartes que nous avons baptisée Aracliak.
Elle était d’une beauté à couper le souffle.
Elle avait une eau aussi transparente que du verre et aussi bleue que le ciel, une plage dont le sable était si blanc que j’en fus ébloui, des arbres comme on n'en a jamais vu ailleurs et dont les fruits avaient une odeur douce et sucrée.
La faune était tellement variée qu’il était impossible d’en compter toutes les espèces mais, surtout, cette île abritait un peuple très étrange et très sauvage.
Nous les observâmes pendant toute une semaine.
Plus le temps passait, plus j’avais l’impression que les habitants de cette île étaient des animaux encore à l’instinct primaire.
Tous les soirs, ils pratiquaient une sorte de rituel, en dansant en rond, autour du feu de camp.
Ils produisaient de temps à autre un cri ou un hululement qui nous hérissait le poil.
Ils mangeaient la viande crue et avec leurs mains pleines de terre. Ils mangeaient toutes sortes d’animaux, variant d’une espèce de singe à fesses roses à un gros taureau poilu.
Ils parlaient une langue bizarre et brusque et se battaient fréquemment entre eux pour je ne sais quelle raison.
Ils ont même tué deux de nos hommes lorsque nous avons voulu les aborder : nous en fûmes profondément choqués.
Ils vivaient dans des huttes faites avec le bois et les feuilles de ces arbres incroyables.
Ils étaient très grands, le plus petit d’entre eux faisait une tête de plus que nous.
Ils avaient la peau si sale qu’il était impossible de savoir de quelle couleur elle était. Ils avaient les cheveux noirs, longs et emmêlés.
La Couronne d’Angleterre nous demandera sûrement d’en faire des esclaves car je pense que la Reine ne voudra pas de ces sauvages en liberté sur sa nouvelle terre.
Et pour cela, aujourd’hui, nous demandons à ce qu’on nous envoie plus d’hommes car ces géants, que nous décidâmes d’appeler les Araczuma de l’île d’Aracliak, réduiraient en poussière notre petit groupe de huit.
Malamine (novembre 2020)
Il y a 9 jours, nous avons accosté sur une île méconnue des cartes que nous avons baptisée Aracliak.
Elle était d’une beauté à couper le souffle.
Elle avait une eau aussi transparente que du verre et aussi bleue que le ciel, une plage dont le sable était si blanc que j’en fus ébloui, des arbres comme on n'en a jamais vu ailleurs et dont les fruits avaient une odeur douce et sucrée.
La faune était tellement variée qu’il était impossible d’en compter toutes les espèces mais, surtout, cette île abritait un peuple très étrange et très sauvage.
Nous les observâmes pendant toute une semaine.
Plus le temps passait, plus j’avais l’impression que les habitants de cette île étaient des animaux encore à l’instinct primaire.
Tous les soirs, ils pratiquaient une sorte de rituel, en dansant en rond, autour du feu de camp.
Ils produisaient de temps à autre un cri ou un hululement qui nous hérissait le poil.
Ils mangeaient la viande crue et avec leurs mains pleines de terre. Ils mangeaient toutes sortes d’animaux, variant d’une espèce de singe à fesses roses à un gros taureau poilu.
Ils parlaient une langue bizarre et brusque et se battaient fréquemment entre eux pour je ne sais quelle raison.
Ils ont même tué deux de nos hommes lorsque nous avons voulu les aborder : nous en fûmes profondément choqués.
Ils vivaient dans des huttes faites avec le bois et les feuilles de ces arbres incroyables.
Ils étaient très grands, le plus petit d’entre eux faisait une tête de plus que nous.
Ils avaient la peau si sale qu’il était impossible de savoir de quelle couleur elle était. Ils avaient les cheveux noirs, longs et emmêlés.
La Couronne d’Angleterre nous demandera sûrement d’en faire des esclaves car je pense que la Reine ne voudra pas de ces sauvages en liberté sur sa nouvelle terre.
Et pour cela, aujourd’hui, nous demandons à ce qu’on nous envoie plus d’hommes car ces géants, que nous décidâmes d’appeler les Araczuma de l’île d’Aracliak, réduiraient en poussière notre petit groupe de huit.
Malamine (novembre 2020)