Jeudi 20 juin, 1890
Nous arrivâmes sur une île peuplée de gens plus ou moins grands. Ils avaient la peau bronzée, les cheveux de couleur noire. Les cheveux des hommes étaient coupés et ceux des femmes étaient longs et elles avaient des boucles d’oreille ornées de plumes teintes avec de la poudre de couleur, qu’ils avaient cachée pour que personne ne la vole. Ils avaient les yeux bleus comme le ciel et des dessins sur leurs corps, sombres comme la nuit. Ils étaient vêtus de tissu noir avec des plumes. Les enfants portaient une tenue blanche pour les différencier. Leurs huttes étaient ornées de statues dont une était vénérée comme un dieu. Le soir ils enflammaient un feu et grillaient du poisson. Mes coéquipiers et moi regardions les naturels qui se fichaient de notre présence et ils continuaient leurs vie sans nous prêter attention. Les derniers jours de notre passage nous vîmes un mariage de chez eux. Leurs habits étaient différents de la normale. Ils étaient maquillés avec une sorte de poudre blanche . La robe de la mariée était faite avec des feuilles de palmier. Le marié était en jupe noire. Ils portaient tous des fleurs, des roses exactement et ils lancèrent des pétales de roses et dansaient sur la musique d un groupe qui jouait une mélodie inconnue. Pour ce mariage ils firent un grand poisson à manger pour toute la tribu. Ils faisait plus ou moins cinq mètres de long. Le mariage fini, nous partîmes pour d’autres aventures .
Clémence, 2020.