La solitude absolue / absolu / absolut, le spectacle de la nature, me plongairent / plongèrent / plongères bientôt dans un état presque / pres'que impossible à / a décrire. Sans parents, sans amis, pour ainsi dire, sur la terre, n'ayant point encore aimait / aimé / aimer, j'étais accablait / accablé / accabler d'une surabondance de vie. Quelquefois je rougissais / rougissai / rougisser subitement, et je sentais / sentai / senter couler / coulée / coulait dans mon cœur comme des ruisseau / ruisseaux / ruisseauts d'une lave ardente ; quelquefois je poussais / poussai / pousser des cris involontaire / involontaires / involontairent, et la nuit était également troublait / troubler / troublée de m'est / mais /mes songes et de m'est / mais /mes veilles. Il me manquer / manqué / manquait quelque chose pour remplir l'abîme de mon existence : je descender / descendait / descendais dans la vallée, je m'élevais / m'élevée / m'élever sur la montagne, appelant de toute la force de mes désirs l'idéal objet d'une flamme future ; je l'embrassée / l'embrasser / l'embrassais dans les vents ; je croyait / croyais / croyée l'entendre dans les gémissements / gémisements du fleuve ; tout été / étaient / était ce fantôme imaginaire, et les astres dans les cieux, et le principe même de vie dans l'univers.
Chateaubriand, René, 1802.
Chateaubriand, René, 1802.