La nuit dernière à vingt-deux heures, je suis allée à la bibliothèque chercher un livre, un livre sur des légendes. La bibliothèque était très spacieuse et il y avait des centaines et des centaines de livres. J’empruntai le livre et je sortis. Je descendis une petite côte, il faisait sombre, les lampadaires ne fonctionnaient plus, c’était désert.
Je me crus dans un film d’horreur, je marchais de plus en plus vite, sans savoir où j’allais. Je voulais téléphoner à mon père mais il était au travail, au poste de Police : c’était le shérif de la ville. Il y avait bien ma mère mais elle ne pouvait venir me chercher, elle habitait à Phoenix, loin d’ici, très loin d’ici. Donc je m’assis sur un banc vert et petit, mais très propre. J’étais dans une ruelle, la « ruelle de la Joie », c’était son nom. Je ne la trouvais pas du tout joyeuse. Elle ne portait pas bien son nom. Je paniquai un peu, il faisait froid, extrêmement froid. Mes pieds étaient gelés, mes dents n’arrêtaient pas de claquer. Je ne bougeais plus.
Tout à coup, j’aperçus quelqu’un. C’était un homme brun, la peau toute sale. Il boitait. Je crois qu’il était saoul. J’avais l’impression que ses yeux étaient rouges, ses habits tout déchirés, il n’avait pas de chaussures. Il passa devant moi, me regarda bizarrement et s’éloigna. J’avais peur qu’il s’asseye sur le banc à côté de moi.
Une heure après, je m’aperçus que cet homme m’avait vraiment tétanisée. J’étais restée sur ce banc sans bouger et mon corps entier était gelé. Je préférai quitter ce banc et rentrer chez moi.
Clara MELAYE-GEFFROY (5°2)
Je me crus dans un film d’horreur, je marchais de plus en plus vite, sans savoir où j’allais. Je voulais téléphoner à mon père mais il était au travail, au poste de Police : c’était le shérif de la ville. Il y avait bien ma mère mais elle ne pouvait venir me chercher, elle habitait à Phoenix, loin d’ici, très loin d’ici. Donc je m’assis sur un banc vert et petit, mais très propre. J’étais dans une ruelle, la « ruelle de la Joie », c’était son nom. Je ne la trouvais pas du tout joyeuse. Elle ne portait pas bien son nom. Je paniquai un peu, il faisait froid, extrêmement froid. Mes pieds étaient gelés, mes dents n’arrêtaient pas de claquer. Je ne bougeais plus.
Tout à coup, j’aperçus quelqu’un. C’était un homme brun, la peau toute sale. Il boitait. Je crois qu’il était saoul. J’avais l’impression que ses yeux étaient rouges, ses habits tout déchirés, il n’avait pas de chaussures. Il passa devant moi, me regarda bizarrement et s’éloigna. J’avais peur qu’il s’asseye sur le banc à côté de moi.
Une heure après, je m’aperçus que cet homme m’avait vraiment tétanisée. J’étais restée sur ce banc sans bouger et mon corps entier était gelé. Je préférai quitter ce banc et rentrer chez moi.
Clara MELAYE-GEFFROY (5°2)