Les capitaines, portant des cothurnes de bronze, s'étaient placés dans le chemin du milieu, sous un voile de pourpre à franges d'or, qui s'étendait depuis le mur des écuries jusqu'à la première terrasse du palais ; le commun des soldats était répandu sous les arbres, où l'on distinguait quantité de bâtiments à toit plat, pressoirs, celliers, magasins, boulangeries et arsenaux, avec une cour pour les éléphants, des fosses pour les bêtes féroces, une prison pour les esclaves.
Des figuiers entouraient les cuisines ; un bois de sycomores se prolongeait jusqu'à des masses de verdure, où des grenades resplendissaient parmi les touffes blanches des cotonniers ; des vignes, chargées de grappes, montaient dans le branchage des pins ; un champ de roses s'épanouissait sous des platanes ; de place en place sur le gazon se balançaient des lis ; un sable noir, mêlé à de la poudre de corail, parsemait les sentiers, et, au milieu, l'avenue des cyprès faisait d'un bout à l'autre comme une double colonnade d'obélisques verts.
Gustave Flaubert, Salammbô, 1862.
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Justifications :
Placés : le participe passé est précédé de l'auxiliaire être et s'accorde donc avec le sujet Les capitaines, portant des cothurnes de bronze (masculin pluriel).
Distinguait : le verbe est conjugué à l'imparfait de l'indicatif et à la troisième personne du singulier (on=il).
Se prolongeait : le verbe est conjugué à l'imparfait de l'indicatif et à la troisième personne du singulier (un bois de sycomores=il).
Montaient : le verbe est conjugué à l'imparfait de l'indicatif et à la troisième personne du pluriel (des vignes, chargées de grappes=elles).
Se balançaient : le verbe est conjugué à l'imparfait de l'indicatif et à la troisième personne du pluriel (des lis=ils) ; le sujet, placé derrière le verbe, est un sujet inversé.
Des figuiers entouraient les cuisines ; un bois de sycomores se prolongeait jusqu'à des masses de verdure, où des grenades resplendissaient parmi les touffes blanches des cotonniers ; des vignes, chargées de grappes, montaient dans le branchage des pins ; un champ de roses s'épanouissait sous des platanes ; de place en place sur le gazon se balançaient des lis ; un sable noir, mêlé à de la poudre de corail, parsemait les sentiers, et, au milieu, l'avenue des cyprès faisait d'un bout à l'autre comme une double colonnade d'obélisques verts.
Gustave Flaubert, Salammbô, 1862.
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Justifications :
Placés : le participe passé est précédé de l'auxiliaire être et s'accorde donc avec le sujet Les capitaines, portant des cothurnes de bronze (masculin pluriel).
Distinguait : le verbe est conjugué à l'imparfait de l'indicatif et à la troisième personne du singulier (on=il).
Se prolongeait : le verbe est conjugué à l'imparfait de l'indicatif et à la troisième personne du singulier (un bois de sycomores=il).
Montaient : le verbe est conjugué à l'imparfait de l'indicatif et à la troisième personne du pluriel (des vignes, chargées de grappes=elles).
Se balançaient : le verbe est conjugué à l'imparfait de l'indicatif et à la troisième personne du pluriel (des lis=ils) ; le sujet, placé derrière le verbe, est un sujet inversé.