Après d'interminables heures Christina aperçut enfin deux maisonnettes, mais y aurait-il quelqu'un ? Elle ne savait pas, cela la terrifiait énormément.
C'était en 1938, elle habitait à Magdeburg en Allemagne et étant juive elle était pourchassée par des soldats Allemands. À cause de sa confession elle avait dû s'enfuir pour aller dans la maison de ses parents qui se situait à cinq jours de marche. Elle se souvient qu'ils l'avaient prise, après la première guerre mondiale, pour s'isoler afin de se protéger d'éventuelles autres guerres.
Tout à coup elle tomba ; elle se sentait faible. Elle était affolée par la maigreur de son propre corps ; cela faisait plusieurs jours qu'elle n'avait pas pu avaler quelque chose.
À bout de forces et sans pouvoir se relever elle entendait son cœur battre, les battements n'étaient pas réguliers mais saccadés comme si le temps s'était arrêté. Elle observa autour d'elle.
Le vent était immobile, la chaleur s'abattait sur cette étendue d'herbe rêche qui lui piquait les mains. L'air chaud s'engouffrait dans sa gorge rendant impossible une respiration normale.
Le ciel était aussi immobile que tout le reste ; il n'y avait que quelques nuages qui laissaient transparaître un soleil aveuglant. Il n'y avait aucune trace d'êtres vivants, elle était seule.
Elle se sentait isolée, comme si personne ne pouvait l'aider ou même l'atteindre. Mais elle posa les yeux sur la maison située à droite, cette maison qui lui était familière.
Elle observa plus attentivement entre la maison et elle. Même si ses yeux manquaient un peu plus chaque secondes de se fermer de fatigue elle se concentra, et remarqua des traces de pneus encore fraîches s'étendant du champs à la maisonnette.
Elle voulait y croire, croire qu'il y avait encore un espoir qu'elle ne fût pas la seule survivante de sa famille.
Eléa Muras (3°2)
C'était en 1938, elle habitait à Magdeburg en Allemagne et étant juive elle était pourchassée par des soldats Allemands. À cause de sa confession elle avait dû s'enfuir pour aller dans la maison de ses parents qui se situait à cinq jours de marche. Elle se souvient qu'ils l'avaient prise, après la première guerre mondiale, pour s'isoler afin de se protéger d'éventuelles autres guerres.
Tout à coup elle tomba ; elle se sentait faible. Elle était affolée par la maigreur de son propre corps ; cela faisait plusieurs jours qu'elle n'avait pas pu avaler quelque chose.
À bout de forces et sans pouvoir se relever elle entendait son cœur battre, les battements n'étaient pas réguliers mais saccadés comme si le temps s'était arrêté. Elle observa autour d'elle.
Le vent était immobile, la chaleur s'abattait sur cette étendue d'herbe rêche qui lui piquait les mains. L'air chaud s'engouffrait dans sa gorge rendant impossible une respiration normale.
Le ciel était aussi immobile que tout le reste ; il n'y avait que quelques nuages qui laissaient transparaître un soleil aveuglant. Il n'y avait aucune trace d'êtres vivants, elle était seule.
Elle se sentait isolée, comme si personne ne pouvait l'aider ou même l'atteindre. Mais elle posa les yeux sur la maison située à droite, cette maison qui lui était familière.
Elle observa plus attentivement entre la maison et elle. Même si ses yeux manquaient un peu plus chaque secondes de se fermer de fatigue elle se concentra, et remarqua des traces de pneus encore fraîches s'étendant du champs à la maisonnette.
Elle voulait y croire, croire qu'il y avait encore un espoir qu'elle ne fût pas la seule survivante de sa famille.
Eléa Muras (3°2)