CENTONS
Le nom cento, en latin, désigne une pièce de tissu faite de morceaux rapiécés.
Pour écrire un centon, on procède exactement de la même façon : on choisit des vers dans divers recueils, et puis on les assemble, et cela fait un nouveau poème.
Merci à Mme Marolle pour cette découverte !
Pour écrire un centon, on procède exactement de la même façon : on choisit des vers dans divers recueils, et puis on les assemble, et cela fait un nouveau poème.
Merci à Mme Marolle pour cette découverte !
I
Je fis un feu, l'azur m'ayant abandonné
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées
Il fait noir, enfant, voleur d'étincelles
Dis-moi, le savais-tu que mon âme est mortelle ?
(Madeleine et Ameline)
II
J'ai connu d'autres bonheurs
Mais oui, je suis une girafe
Ma douloureuse aventure
Tout à un coup, je ris et je larmoie
(Thomas)
III
La saison est éprouvante
Les fleurs des eaux referment leurs corolles
Au vent mauvais
Un arbre ou une pendule
Murmurent en sortant du rocher
Dès que s'étirent les volets
(Pierre et Benjamin)
IV
Je fis un feu, l'azur m'ayant abandonné
Dans un brouillard qui danse, la prairie
Je l'admirais, c'était ma fée
Notre blanche maison petite mais tranquille
Est noir(e) sur le ciel serein
Mer qui cache ses secrets
(Michaël)
V
J'écris ton nom
Les terribles ciels jaunes, les nuages tous nus
Aux clairs de la lune
Sur les rives du Suma
Quand un joli soleil éveille la nature
Sur ce ciel délabré, sur ces vitres d'eau douce
J'écris ton nom
(Sonia)
VI
Au bord du désert mauritanien
Le bleu du ciel qui était mal accroché...est tombé
Comme dans les films, encore plus que nature !
Cherches-tu sur la rive un lit dans les roseaux ?
Sous l'herbe pour que tu la cueilles
(Camille et Chloé)
VII
Tous les chemins vont vers la ville
La vie est longue et malheureuse
Dans la rue rien qu'une fenêtre
Souvent on embrouille les anges
Notre vie uniment vers leur attente afflue
Car ici la vie est en cause
(Noémie)
Je fis un feu, l'azur m'ayant abandonné
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées
Il fait noir, enfant, voleur d'étincelles
Dis-moi, le savais-tu que mon âme est mortelle ?
(Madeleine et Ameline)
II
J'ai connu d'autres bonheurs
Mais oui, je suis une girafe
Ma douloureuse aventure
Tout à un coup, je ris et je larmoie
(Thomas)
III
La saison est éprouvante
Les fleurs des eaux referment leurs corolles
Au vent mauvais
Un arbre ou une pendule
Murmurent en sortant du rocher
Dès que s'étirent les volets
(Pierre et Benjamin)
IV
Je fis un feu, l'azur m'ayant abandonné
Dans un brouillard qui danse, la prairie
Je l'admirais, c'était ma fée
Notre blanche maison petite mais tranquille
Est noir(e) sur le ciel serein
Mer qui cache ses secrets
(Michaël)
V
J'écris ton nom
Les terribles ciels jaunes, les nuages tous nus
Aux clairs de la lune
Sur les rives du Suma
Quand un joli soleil éveille la nature
Sur ce ciel délabré, sur ces vitres d'eau douce
J'écris ton nom
(Sonia)
VI
Au bord du désert mauritanien
Le bleu du ciel qui était mal accroché...est tombé
Comme dans les films, encore plus que nature !
Cherches-tu sur la rive un lit dans les roseaux ?
Sous l'herbe pour que tu la cueilles
(Camille et Chloé)
VII
Tous les chemins vont vers la ville
La vie est longue et malheureuse
Dans la rue rien qu'une fenêtre
Souvent on embrouille les anges
Notre vie uniment vers leur attente afflue
Car ici la vie est en cause
(Noémie)
VIII
Odeur des pluies de mon enfance
Les sanglots longs
Blessent mon coeur
Et souviens-toi que je t'attends
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit
Nous ne nous verrons plus sur terre.
(Marion)
IX
Qu'elle était belle ma Frégate
Dans les brouillards d'un ciel de Bible et de Cantiques
Quand reverrai-je, hélas !, de mon petit village
Les grands chemins marins et les syrtes profonds
Qu'elle est douce la route d'Amérique
Avec son sel et son odeur vieille comme le monde
(Civan et Paul-Etienne)
X
Le définitf n'existe pas
De guerre en guerre, tout s'efface
Que fais-tu donc mon enfant
Il couche une forêt, il écrase cent hommes
(Lucie)
XI
Baise m'encor, rebaise-moi et baise
Amour viens sur ma bouche ! Amour ouvre tes portes !
Je me suis étendu dans ma prison aux portes vierges
Et s'il revenait un jour
Âme de mon amante, âme belle, grande, immense
(Fanny)
XII
Sur les ailes des oiseaux repose la liberté
Jamais un prisonnier ne dira sa pensée
Ne touche pas au feu, ça brûle
Celui qui croyait au ciel bleu est perdu
(Alix)
XIII
J'aime celui qui m'aime
J'écris ton nom
Mon coeur battait, battait à sa parole
Et il efface tout
Le hasard fait le reste
Que voulez-vous de plus ?
(Léana et Faustine)
XIV
C'était dans la nuit brune,
Les marronniers sont noirs
A l'ombre des arbres
Caresse l'horizon de la nuit, cherche
Le coeur de jais que l'aube recouvre de chair.
Il fait un triste temps, il fait une nuit noire
Nous dormirons avec des anges rouges
Qui nous montrent le désert sans
Minuscules et sans les doux réveils désolés.
(Ryan)