Imaginez une rue de Paris, sombre, où il n’y a personne, même pas un chat. Cette rue a pour seule lumière de vieux lampadaires à huile presque éteints.
En remontant cette rue vous entendez le brouhaha d’un marché et là vous arrivez sur la place de la Défense remplie d’une foule plus silencieuse qu’un cimetière. Cette foule muette marche au pas, le regard vide, semblant fixer quelque-chose qu’eux seuls peuvent voir.
Alors là, l’angoisse que vous aviez en montant la rue, se transforme en panique… Vous cherchez désespérément un regard qu’une flamme allume. Mais tout autour de vous ne se trouve que cette foule errante à l’aspect de zombis et ce gris, ce gris oppressant du ciel qui vous donne l’impression que les murs se referment sur vous…
Jeanne Deschamps (4°4)