On appelle discours rapporté l'ensemble des moyens qu'on peut utiliser pour rapporter les paroles d'un ou de plusieurs personnages dans un récit.
On en distingue principalement deux : le discours direct et le discours indirect.
1. Le discours direct.
Au discours direct, les paroles des personnages sont rapportées comme si elles avaient été effectivement prononcées et que le narrateur n'avait rien voulu y changer.
Elles sont donc encadrées par des guillemets. (au début et à la fin du dialogue seulement).
Des tirets servent à indiquer que la parole passe à un autre personnage.
Des propositions incises (=verbe de parole + sujet inversé et compléments éventuels, en particulier de manière) servent à rappeler qui parle, afin de ne pas perdre le fil du dialogue. A noter qu'elles ne sont jamais précédées d'une majuscule.
Enfin, comme ce sont les personnages qui sont censés s'exprimer, leur vocabulaire peut être très différent de celui du narrateur (beaucoup plus familier par exemple, ou bien marqué par un accent.)
Exemple (les propositions incises ont été soulignées) :
Je m'approchai du capitaine.
"Quand arriverons-nous ? lui demandai-je.
- Demain matin, à midi au plus tard", répondit-il sans interrompre sa lecture.
Le discours direct a l'avantage de permettre d'écrire des scènes de dialogue réalistes et vivantes ; cependant, on a parfois surtout besoin de connaître le contenu d'un échange entre les personnages, plutôt que de le lire dans le détail. Le discours indirect est alors beaucoup plus efficace.
2. Le discours indirect.
Cette fois, les paroles des personnages sont rapportées par le narrateur sous forme de propositions subordonnées conjonctives complétives ou interrogatives indirectes. Les temps, les pronoms, les indicateurs de temps et de lieu, le registre de langue employés sont donc les mêmes que dans le reste du récit.
Voici l'exemple précédent transposé au discours indirect (les propositions subordonnées sont soulignées) :
Je m'approchai du capitaine et lui demandai quand nous arriverions. Sans interrompre sa lecture, il me répondit que notre arrivée était prévue pour le lendemain matin ou vers midi.
Dans la proposition qui contient les paroles rapportées, les temps et les pronoms changent, ainsi que les indicateurs de temps (aujourd’hui > ce jour-là, demain > le lendemain, hier > la veille…) .
Par exemple :
« Je suis confus, je reviendrai demain », nous dit-il.
Devient :
Il nous dit qu’il était confus et qu’il reviendrait le lendemain.
(Dans cet exemple, dit correspond à un passé simple et non à un présent de l’indicatif.)
Évidemment, il peut y avoir d'énormes différences de style entre discours direct et indirect : le second ne conservant que le sens de l'échange, la forme en est perdue.
Exemple :
"Ah meuh qu'cé pô cô ceuh qu'on fasse !" m'indiqua Le Roteux. (discours direct).
Le Roteux m'indiqua que je m'y prenais mal. (discours indirect).
On en distingue principalement deux : le discours direct et le discours indirect.
1. Le discours direct.
Au discours direct, les paroles des personnages sont rapportées comme si elles avaient été effectivement prononcées et que le narrateur n'avait rien voulu y changer.
Elles sont donc encadrées par des guillemets. (au début et à la fin du dialogue seulement).
Des tirets servent à indiquer que la parole passe à un autre personnage.
Des propositions incises (=verbe de parole + sujet inversé et compléments éventuels, en particulier de manière) servent à rappeler qui parle, afin de ne pas perdre le fil du dialogue. A noter qu'elles ne sont jamais précédées d'une majuscule.
Enfin, comme ce sont les personnages qui sont censés s'exprimer, leur vocabulaire peut être très différent de celui du narrateur (beaucoup plus familier par exemple, ou bien marqué par un accent.)
Exemple (les propositions incises ont été soulignées) :
Je m'approchai du capitaine.
"Quand arriverons-nous ? lui demandai-je.
- Demain matin, à midi au plus tard", répondit-il sans interrompre sa lecture.
Le discours direct a l'avantage de permettre d'écrire des scènes de dialogue réalistes et vivantes ; cependant, on a parfois surtout besoin de connaître le contenu d'un échange entre les personnages, plutôt que de le lire dans le détail. Le discours indirect est alors beaucoup plus efficace.
2. Le discours indirect.
Cette fois, les paroles des personnages sont rapportées par le narrateur sous forme de propositions subordonnées conjonctives complétives ou interrogatives indirectes. Les temps, les pronoms, les indicateurs de temps et de lieu, le registre de langue employés sont donc les mêmes que dans le reste du récit.
Voici l'exemple précédent transposé au discours indirect (les propositions subordonnées sont soulignées) :
Je m'approchai du capitaine et lui demandai quand nous arriverions. Sans interrompre sa lecture, il me répondit que notre arrivée était prévue pour le lendemain matin ou vers midi.
Dans la proposition qui contient les paroles rapportées, les temps et les pronoms changent, ainsi que les indicateurs de temps (aujourd’hui > ce jour-là, demain > le lendemain, hier > la veille…) .
Par exemple :
« Je suis confus, je reviendrai demain », nous dit-il.
Devient :
Il nous dit qu’il était confus et qu’il reviendrait le lendemain.
(Dans cet exemple, dit correspond à un passé simple et non à un présent de l’indicatif.)
Évidemment, il peut y avoir d'énormes différences de style entre discours direct et indirect : le second ne conservant que le sens de l'échange, la forme en est perdue.
Exemple :
"Ah meuh qu'cé pô cô ceuh qu'on fasse !" m'indiqua Le Roteux. (discours direct).
Le Roteux m'indiqua que je m'y prenais mal. (discours indirect).