Ils restèrent un moment silencieux, puis elle eut tout à coup l’envie de s'assoire / s’asseoir / s'assoir sur la balançoire, et elle pria / priat l’assistant de la poussée / poussait / pousser et de tendre les cordes. Et tandis / tandit / temps dit qu’elle s’envolait sur sa planche pour retomber / retombait / retombée de tout son poid / poids, elle cria que «cela / sela lui plaisait », et qu’il fallait « profiter encore inpeut / un peut / un peu du jardin ». L’hiver serait bientôt là : on aurait bien assez / asser le temps, alors, de rester à la maison.

Très vite cependant, elle le pria / priat d’arrêter / d'arrêtée / d'arrêtait, car la tête commençait à lui tournait / tournée / tourner. Mais ce faisant / se faisant / ce faisan, il respira involontairement le parfum de ce corps que son propre bras entourait un bref instant. Ses cheveux lui éfleurèrent / effleurèrent / effleurère le visage. Ces longs bras bien en chère / chaire / chair ! Il s’imposa de s’éloigner / s'éloigné / s'éloignait. L’idée de l’embrasser / l'embrassée / l'embrassait sur le cou le traversa une seconde, mais il n’en fit rien. Une minute plus tard, la seule pensée / penser / pencée de cette éventualité le fit frémir, et il fut heureux de l’avoir écarté / écarter / écartée .

Robert Walser, L'Homme à tout faire, 1908.