Je
marchai déjà depuis un certain temps, je ne comptais plus les
heures, car elle était partie et ne reviendrait jamais…
La mort de ma sœur m’avait terriblement affecté. Alors je cherchai un endroit où ma tristesse s’estomperait et où je pourrai enfin me recueillir tout en essayant de trouver quelque part une paix intérieure. J’avançais d’un pas déterminé pour oublier cette peine immense.
Après une longue et épuisante marche à travers la forêt épaisse, je me retrouvai devant un cimetière enseveli sous la neige ; seule la porte du cloître était restée intacte. Elle semblait mener au paradis entre ces deux arbres dont la cime noircie perçait le ciel brumeux. Des tombes, toutes penchées, étaient abandonnées, leur noirceur contrastait avec la blancheur de la neige si pure. Des êtres sombres se dirigeaient vers une première porte, passage obligé avant d’accéder à la lumière.
J’aurais tant aimé connaître ce monde ! Il semblait si parfait ! Cette nature figée, pour ainsi dire presque morte me plongeait dans une profonde mélancolie et pourtant m’apaisait. Elle apaisait tout ce qui en moi, n’était que désolation, souffrance et désarroi. Elle emplit mon cœur d’une infinie douleur et je me voyais mourir à petit feu rongé par la culpabilité et la détresse…
Ah ! Que de lamentations devant ce spectacle majestueux où la nature pétrifiée et intensément froide, se mêlait à la tristesse de voir mourir eux aussi ces arbres vieillissants avec tout le reste du monde ; car ainsi est faite notre pauvre existence et rien ne pourra la changer, car tel est conçu notre monde, si bien que nous ne pouvons rien y faire…
Après avoir longuement contemplé ce fabuleux paysage, je fus troublé et fasciné par cet univers qui m’était désespérément inaccessible. Je décidai donc de m’en retourner car déjà la nuit me rattrapait.
Mais je retins que ce sublime paysage me bouleversait et m’avait permis de reprendre quelque peu espoir.
La souffrance accumulée au plus profond de mon être s’était estompée.
Alexandra 4e1
La mort de ma sœur m’avait terriblement affecté. Alors je cherchai un endroit où ma tristesse s’estomperait et où je pourrai enfin me recueillir tout en essayant de trouver quelque part une paix intérieure. J’avançais d’un pas déterminé pour oublier cette peine immense.
Après une longue et épuisante marche à travers la forêt épaisse, je me retrouvai devant un cimetière enseveli sous la neige ; seule la porte du cloître était restée intacte. Elle semblait mener au paradis entre ces deux arbres dont la cime noircie perçait le ciel brumeux. Des tombes, toutes penchées, étaient abandonnées, leur noirceur contrastait avec la blancheur de la neige si pure. Des êtres sombres se dirigeaient vers une première porte, passage obligé avant d’accéder à la lumière.
J’aurais tant aimé connaître ce monde ! Il semblait si parfait ! Cette nature figée, pour ainsi dire presque morte me plongeait dans une profonde mélancolie et pourtant m’apaisait. Elle apaisait tout ce qui en moi, n’était que désolation, souffrance et désarroi. Elle emplit mon cœur d’une infinie douleur et je me voyais mourir à petit feu rongé par la culpabilité et la détresse…
Ah ! Que de lamentations devant ce spectacle majestueux où la nature pétrifiée et intensément froide, se mêlait à la tristesse de voir mourir eux aussi ces arbres vieillissants avec tout le reste du monde ; car ainsi est faite notre pauvre existence et rien ne pourra la changer, car tel est conçu notre monde, si bien que nous ne pouvons rien y faire…
Après avoir longuement contemplé ce fabuleux paysage, je fus troublé et fasciné par cet univers qui m’était désespérément inaccessible. Je décidai donc de m’en retourner car déjà la nuit me rattrapait.
Mais je retins que ce sublime paysage me bouleversait et m’avait permis de reprendre quelque peu espoir.
La souffrance accumulée au plus profond de mon être s’était estompée.
Alexandra 4e1