Le père et la mère de Julien habitait / habitaient / habitées un château, au milieu / millieu des bois, sur la pente d'une colline.

Les quatre / quatres tours aux angles avaient des toits pointus recouverts d'écailles de plomb / plombs, et la base des murs s'appuyait / s'appuyaient / s'appuyés sur les quartiers de rocs, qui dévalait / dévalaient / dévalées abruptement jusqu'au fond des douves.
Les pavés de la cour étaient nets comme le dalage / dallage d'une église. De longues gouttières, figurant des dragons la gueule en bas, crachait /crachaient / cracher l'eau des pluies vers la siterne / citerne ; et sur le bord des fenêtres, a / à tout / tous les étages, dans un pot d'argile peinte, un basilic ou une héliotrope s'épanouissait / s'épanouissaient / s'épanouisser.
Une seconde enseinte / enceinte / ensseinte, faite de pieu / pieux / pieus, comprenait / comprenaient / comprenée d'abord un verger d'arbres à fruit / fruits, ensuite un par-terre / parterre ou / où des combinaisons de fleur / fleurs / fleures dessinait / dessinaient / dessinées des chiffres, puis une treille avec des berceaux pour prendre le frais, et un jeu de mail qui servait au divertissement des pages. De l'autre côté se trouvait / trouvaient / trouver le chenil, les écuries, la boulangerie, le pressoir et les granges. Un pâturage de gazon vert se dévellopait / développait tout autour, enclos lui-même d'une forte haie d'épines.

Gustave Flaubert, La légende de Saint-Julien l'hospitalier, 1876.