NOTRE COMMENCEMENT
Au commencement, j’étais seule. La seule entourée par les constellations. Dans un ennui mortel un chevalet apparut avec tout le matériel qu’il faut. Alors je commençais à peindre. Au début c’était juste pour m’amuser puis je remarquai que tout ce que j’avais dessiné devenait réalité. Étant donné que j’étais seule, je dessinai une sœur jumelle. Nous étions si complices que nous avons créé sept ronds qui, quand on était dessus, donnaient l’illusion qu’ils étaient plats. On appela ces ronds : des plaronds. Chaque plarond eut un nom. Sur l’un des plaronds nommé Therrua, nous décidâmes de construire trois î1les : l’île de la glace, l’île du feu et l’ile du vent, qui furent séparées par un liquide transparent mais puissant appelé meuna.
Dans l’ile de la glace, il y eut du meuna congelé en petites étoiles froides, qui sortirent d’une masse fine flottant dans l’atmosphère nommée nuvéla. Les petits étoiles furent appelé fuar.
Dans l’ile feu la terre était sèche, cette ile fut pleine de plantes colorées, elle était aussi de grainesable. Le grainesable était un ensemble de petits grains créé par la désagrégation des rocher.
Dans l’ile du vent, il y eut bien sûr du vent mais il batichait beaucoup. Le batich était de la meuna qui sortait d’un nuvéla. Dans les limites, au nord-est, il eut des montagnes.
Puis ma sœur et moi, nous remplîmes la Therrua d’être vivants différents les uns les autres. Il y en eut qui vécurent dans la meuna, d’autres dans le ciel près des, nuvélas ou sur la Therrua. Tous les animaux furent bien équilibrés dans chaque île pour former des tribus. Pour les protéger je créai un bouclier invisible qui encerclait la Therrua.
Après tous ces travaux acharnés nous nous réincarnâmes en divinités. Ma sœur en Lune pour vous surveiller la nuit et moi en Soleil pour vous réchauffer la journée.
Vous connaissez à présent le commencement, connaissez-vous la fin ?
Karen.