Réécrivez les phrases suivantes aux temps du récit au passé. Justifiez votre choix pour les énoncés 1, 3, 5, 7, 8.
1. Du regard, j’interrogeai mon oncle, qui me répondit par un sourire.
On est dans un moment de récit au passé : ces deux actions se suivent, aucune ne se passe en même temps que l'autre : c'est donc le passé simple qu'il faut employer.
2. Tandis que le ciel crevait en averse au-dessus de nous, des détonations nous parvenaient / nous parvinrent des collines toutes proches.
Ici le premier verbe est à l'imparfait de l'indicatif, puisqu'il marque une action de second plan (=moins importante) dans le récit. Le second verbe peut être à l'imparfait de l'indicatif ou au passé simple, selon ce qu'on cherche à faire : indiquer une action de premier plan (= importante pour la suite du récit) avec le passé simple, ou continuer à planter le décor avec l'imparfait de l'indicatif.
3. Monteil n’était jamais à l’heure.
C'est une action habituelle au passé, donc on emploie l'imparfait de l'indicatif.
4. On s’étonnait/s'étonna de l’absence de l’architecte, qui avait pourtant prévenu qu’il n’arriverait, au mieux, que le lendemain.
Le premier verbe peut être à l'imparfait de l'indicatif ou au passé simple, selon ce qu'on cherche à faire : indiquer une action de premier plan (= importante pour la suite du récit) avec le passé simple, ou évoquer une action plus secondaire avec l'imparfait de l'indicatif.
Le second verbe (avait prévenu) indique une action antérieure à d'autres actions passées (=elle s'est produite avant) : il est donc au plus-que-parfait.
Le troisième verbe (arriverait) marque une action qui se produira après d'autres au passé : il est donc conjugué au futur du passé.
Et comme on n'est plus dans un récit ancré dans le moment présent, demain devient logiquement le lendemain !
5. Une miniature ornait le couvercle de la boîte ; elle représentait une scène champêtre : assise à l’ombre d’un bouquet d’arbres, une jeune bergère, le doigt levé, semblait faire la leçon à quelques moutons.
C'est un moment de description au passé, toutes ces actions se produisent simultanément (en même temps) donc on emploie l'imparfait de l'indicatif.
6. Déjà le feu dévorait les étages.
L'adverbe déjà indique que l'action a déjà débuté quand on commence à en parler ; en revanche, rien ne nous indique qu'elle soit terminée. Comme le passé simple sert à signaler des actions achevées (=terminées) qui seront suivies d'autres au passé simple, ici, on doit employer l'imparfait de l'indicatif.
C'est comme si, dans un récit, les verbes au passé simple indiquaient un point, alors que ceux à l'imparfait de l'indicatif indiquent une ligne dont on ne voit ni le commencement, ni la fin.
7. Certainement, ses parents apprendraient la nouvelle d’ici peu.
Le verbe marque une action qui se produira après d'autres au passé : il est donc conjugué au futur du passé.
8. Dès qu'il eut fini de parler, il regagna sa place.
On est dans un moment de récit au passé : ces deux actions se suivent, et la première s'est produite avant la deuxième. Pour bien le montrer, on met le premier verbe au passé antérieur, un temps composé qui est associé au passé simple (c'est le temps du deuxième verbe) et qui marque l'antériorité immédiate de l'action (=elle a eu lieu tout de suite avant une autre).
1. Du regard, j’interrogeai mon oncle, qui me répondit par un sourire.
On est dans un moment de récit au passé : ces deux actions se suivent, aucune ne se passe en même temps que l'autre : c'est donc le passé simple qu'il faut employer.
2. Tandis que le ciel crevait en averse au-dessus de nous, des détonations nous parvenaient / nous parvinrent des collines toutes proches.
Ici le premier verbe est à l'imparfait de l'indicatif, puisqu'il marque une action de second plan (=moins importante) dans le récit. Le second verbe peut être à l'imparfait de l'indicatif ou au passé simple, selon ce qu'on cherche à faire : indiquer une action de premier plan (= importante pour la suite du récit) avec le passé simple, ou continuer à planter le décor avec l'imparfait de l'indicatif.
3. Monteil n’était jamais à l’heure.
C'est une action habituelle au passé, donc on emploie l'imparfait de l'indicatif.
4. On s’étonnait/s'étonna de l’absence de l’architecte, qui avait pourtant prévenu qu’il n’arriverait, au mieux, que le lendemain.
Le premier verbe peut être à l'imparfait de l'indicatif ou au passé simple, selon ce qu'on cherche à faire : indiquer une action de premier plan (= importante pour la suite du récit) avec le passé simple, ou évoquer une action plus secondaire avec l'imparfait de l'indicatif.
Le second verbe (avait prévenu) indique une action antérieure à d'autres actions passées (=elle s'est produite avant) : il est donc au plus-que-parfait.
Le troisième verbe (arriverait) marque une action qui se produira après d'autres au passé : il est donc conjugué au futur du passé.
Et comme on n'est plus dans un récit ancré dans le moment présent, demain devient logiquement le lendemain !
5. Une miniature ornait le couvercle de la boîte ; elle représentait une scène champêtre : assise à l’ombre d’un bouquet d’arbres, une jeune bergère, le doigt levé, semblait faire la leçon à quelques moutons.
C'est un moment de description au passé, toutes ces actions se produisent simultanément (en même temps) donc on emploie l'imparfait de l'indicatif.
6. Déjà le feu dévorait les étages.
L'adverbe déjà indique que l'action a déjà débuté quand on commence à en parler ; en revanche, rien ne nous indique qu'elle soit terminée. Comme le passé simple sert à signaler des actions achevées (=terminées) qui seront suivies d'autres au passé simple, ici, on doit employer l'imparfait de l'indicatif.
C'est comme si, dans un récit, les verbes au passé simple indiquaient un point, alors que ceux à l'imparfait de l'indicatif indiquent une ligne dont on ne voit ni le commencement, ni la fin.
7. Certainement, ses parents apprendraient la nouvelle d’ici peu.
Le verbe marque une action qui se produira après d'autres au passé : il est donc conjugué au futur du passé.
8. Dès qu'il eut fini de parler, il regagna sa place.
On est dans un moment de récit au passé : ces deux actions se suivent, et la première s'est produite avant la deuxième. Pour bien le montrer, on met le premier verbe au passé antérieur, un temps composé qui est associé au passé simple (c'est le temps du deuxième verbe) et qui marque l'antériorité immédiate de l'action (=elle a eu lieu tout de suite avant une autre).