"Le Saint qui observe d'En-Haut", "Le Saint qui regarde la Rumeur du Monde".
Il ne sourit pas, ne semble rien penser de ce qu'il a sous les yeux, de ce qui a lieu tout en bas.
Il ne va pas plus loin que ce constat : les choses sont ce qu'elles sont.
Cela n'en a pas l'air, mais c'est un constat bien difficile à formuler.
Sous son pied gauche, l'artiste a placé le Lotus - la fleur de l’Éveil, pour les Bouddhistes.
J'aime particulièrement cette petite statue, si différente de toutes celles qui représentent des Bouddhas sereins, souriant au vide, comme s'ils étaient confinés dans leur propre béatitude. L'homme qu'elle me montre n'est pas coupé du monde ; le monde est devant lui dans son étendue ; il le voit ; il ne semble pas concevoir de plan pour l'améliorer.
Il est seulement là, attentif.