Le Couloir
Les fenêtres fermées
Le couloir sombre
Le faible éclairage des torches
Qui dansent dans la lumière
L’égouttement de l’eau sur les parois
Cette silhouette paraît
Dans une monotone sombreté
Aussi dans la rassurante lumière
Sous toutes ses formes vous respirez son air
Elle vous épie constamment, vous sentez sa présence
Dans le renfermement elle vient
Dans l’obscurité elle sent ta peur
Même dans la lumière elle sent tes tourments
Ses mouvements continus et imprévisibles
Vous entendez ses pas se rapprochant de vous
On ne peut que l’oublier
Pour ne pas sombrer dans la plus noire démence
Et quitter la douleur
Shanaz G.
Ici s’étend un paysage régulier
Là-bas des sommets colorés
Ici le bruit est devenu mon seul ami
Là-bas le silence est roi
Des sommets où la neige est à perte de vue
Là-bas je suis sans compagnie
Ici je suis seul et je m’ennuie, aussi
Ici et là-bas je meurs
Baptiste D.
Les fenêtres fermées
Le couloir sombre
Le faible éclairage des torches
Qui dansent dans la lumière
L’égouttement de l’eau sur les parois
Cette silhouette paraît
Dans une monotone sombreté
Aussi dans la rassurante lumière
Sous toutes ses formes vous respirez son air
Elle vous épie constamment, vous sentez sa présence
Dans le renfermement elle vient
Dans l’obscurité elle sent ta peur
Même dans la lumière elle sent tes tourments
Ses mouvements continus et imprévisibles
Vous entendez ses pas se rapprochant de vous
On ne peut que l’oublier
Pour ne pas sombrer dans la plus noire démence
Et quitter la douleur
Shanaz G.
Ici s’étend un paysage régulier
Là-bas des sommets colorés
Ici le bruit est devenu mon seul ami
Là-bas le silence est roi
Des sommets où la neige est à perte de vue
Là-bas je suis sans compagnie
Ici je suis seul et je m’ennuie, aussi
Ici et là-bas je meurs
Baptiste D.
Au-revoir
J’étais seul,
Seul dans la nuit,
Avec ton étoile au-dessus de moi,
Brillant plus que les autres,
Seul dans ma peine.
Parfois je te sens près de moi,
Et me disais que tu serais toujours là à mes côtés
Maintenant je sais que tu seras toujours là,
Que ton étoile m’accompagnera,
Que mon cœur se souviendra.
Sacha V.
Je viens de loin
D’un monde absurde
Ou bien logique
Là où la mer est basse
Là où les fleurs se fanent
Sur les montagnes submergées d’eau,
Là où femmes et hommes rient
Là où les villes et les villages se salissent
Là où l’eau des mers et des océans croupit
La terre est bizarre et étrange
Mais il y a de la vie
Élodie B.
Nos idées
Une idée vient de loin
Au loin dans la tempête
Dans les boîtes-aux-lettres
Un voyage autour du monde
De notre monde
Une idée logique
Dans la tête des scientifiques
Ou bien absurde
D’un enfant immature
L’idée d’un autre
Devient la nôtre
Notre monde est rempli d’idées
Qui s’élèvent au fil des jours
Notre monde est une idée
Qui nous pousse à en créer
Alice D.
La chaîne des souffrances
Je ne l’ai pas voulu
On m’a mis cette lourde chaîne
Lourde comme une montagne
Ancrée dans ma faible cheville
Elle veut m’attirer profond sous terre
Elle me souffle des pensées noir de cendre
Afin que le monde n’ait plus de sens
Et que je me décompose sous son regard
Pour la cacher je dois sourire
Sourire au soleil qui m’éblouit chaque jour
Sourire aux autres
Mais pas à moi
Souvent j’essaie de l’enlever
Je frappe fort
Aussi fort que possible
Mais rien à faire
Elle reste là
Ancrée dans ma cheville de verre
Sans que je puisse avoir de l’affection
J’ai essayé
Elle crie la mort
Elle crie à ma mort
Pour que je cède
Et j’ai cédé
Camille P.