A toutes les époques de ma vie, j'ai toujours connu mon cher et vénéré maître Victor Hugo. Je le vois encore dans l'éclat de sa jeunesse, presque aussi beau qu'il l'est aujourd'hui et, dans ses vastes salons qui avaient été ceux de Marion Delorme, accueillant tout ce que Paris a de charmant et d'illustre. Quel enchantement, ces soirées de la Place Royale ! Dans le salon du fond, autour d'un énorme parterre de fleurs, étaient assises les femmes jeunes, belles, souriantes, magnifiquement parées, heureuses d'être chez le grand poète ; et là, Mme Hugo faisait les honneurs avec sa grâce souveraine.
Théodore de Banville, Mes souvenirs, 1882.
Justifications :
Vénéré : c'est le participe passé du verbe vénérer, qui sert d'épithète au nom maître.
L'est : le l' reprend l'attribut du sujet beau (=il est beau aujourd'hui).
Ce : devant que, on trouve toujours le pronom démonstratif.
Etaient assises : le sujet du verbe est les femmes jeunes, belles, souriantes, magnifiquement parées, heureuses d'être chez le grand poète.
Parées : c'est le participe passé du verbe parer, qui sert d'épithète au nom femmes.
Théodore de Banville, Mes souvenirs, 1882.
Justifications :
Vénéré : c'est le participe passé du verbe vénérer, qui sert d'épithète au nom maître.
L'est : le l' reprend l'attribut du sujet beau (=il est beau aujourd'hui).
Ce : devant que, on trouve toujours le pronom démonstratif.
Etaient assises : le sujet du verbe est les femmes jeunes, belles, souriantes, magnifiquement parées, heureuses d'être chez le grand poète.
Parées : c'est le participe passé du verbe parer, qui sert d'épithète au nom femmes.