Dans un récit écrit au passé, on trouvera surtout deux temps simples : l'imparfait de l'indicatif et le passé simple.
Le passé simple est employé pour des actions uniques et qui se suivent. C'est grâce à lui que l'on peut raconter (après tout une histoire est faite d'actions uniques et qui se suivent).
Par exemple, prenons cette phrase :
Au moment où j'ouvris la porte, une ombre énorme se précipita sur moi, me renversa presque et disparut dans la nuit noire.
Tous les verbes soulignés sont au passé simple : ce temps nous indique que ces actions arrivent l'une après l'autre, et seulement une fois.
Si nous mettons ces verbes à l'imparfait de l'indicatif, nous obtenons ceci :
Au moment où j'ouvrais la porte, une ombre énorme se précipitait sur moi, me renversait presque et disparaissait dans la nuit noire.
On a l'impression que tout se passe au ralenti, ou que la scène se produit plusieurs fois, de manière habituelle, à chaque fois que le narrateur ouvre la porte.
C'est parce que l'imparfait de l'indicatif ne sert pas à marquer des étapes dans un récit ; avec lui les actions sont perçues comme si elles arrivaient en même temps, sans l'idée d'un début ni d'une fin.
En résumé :
- le passé simple est le temps de la narration au passé : des verbes au passé simple indiquent des actions uniques qui se suivent ;
- l'imparfait de l'indicatif sert à tout le reste : aux descriptions ; aux actions répétées, aux habitudes ; aux actions qui se produisent en même temps que d'autres et leur servent d'arrière-plan ou de décor...
Le passé simple est employé pour des actions uniques et qui se suivent. C'est grâce à lui que l'on peut raconter (après tout une histoire est faite d'actions uniques et qui se suivent).
Par exemple, prenons cette phrase :
Au moment où j'ouvris la porte, une ombre énorme se précipita sur moi, me renversa presque et disparut dans la nuit noire.
Tous les verbes soulignés sont au passé simple : ce temps nous indique que ces actions arrivent l'une après l'autre, et seulement une fois.
Si nous mettons ces verbes à l'imparfait de l'indicatif, nous obtenons ceci :
Au moment où j'ouvrais la porte, une ombre énorme se précipitait sur moi, me renversait presque et disparaissait dans la nuit noire.
On a l'impression que tout se passe au ralenti, ou que la scène se produit plusieurs fois, de manière habituelle, à chaque fois que le narrateur ouvre la porte.
C'est parce que l'imparfait de l'indicatif ne sert pas à marquer des étapes dans un récit ; avec lui les actions sont perçues comme si elles arrivaient en même temps, sans l'idée d'un début ni d'une fin.
En résumé :
- le passé simple est le temps de la narration au passé : des verbes au passé simple indiquent des actions uniques qui se suivent ;
- l'imparfait de l'indicatif sert à tout le reste : aux descriptions ; aux actions répétées, aux habitudes ; aux actions qui se produisent en même temps que d'autres et leur servent d'arrière-plan ou de décor...