Il était gros comme mon bras. Il entendit que je marchais derrière lui sans me presser ; alors, il se dressa sur la faucille de sa queue. Il balança doucement sa tête ; il avait de grands muscles verts qui montaient le long de lui. Il ronfla de la gorge comme un petit chat en faisant trembler sa langue. Il me regarda. Ses yeux étaient ronds, pleins et froids comme ceux d'un oiseau. Je voyais monter derrière sa peau sa colère, sa peur, sa curiosité, et peut-être un peu de cette tendresse que - je l'ai su plus tard – tous les serpents ont pour les hommes.
Jean GIONO, Jean le bleu, 1932.
Justifications :
Entendit : c'est le verbe entendre au passé simple, à la troisième personne du singulier.
Me presser : le verbe est à l'infinitif puisqu'il est précédé de la préposition sans.
Balança : c'est le verbe balancer au passé simple, à la troisième personne du singulier.
Sa : c'est un déterminant possessif : on peut le remplacer par ma ou ta.
Ses : c'est un déterminant possessif : on peut le remplacer par mes ou tes.
Pleins : on doit accorder cet adjectif avec ses yeux.
Ceux : c'est le pronom démonstratif ; ce sont ces yeux-là.
Tous : il est suivi de l'article les, donc il est au pluriel.
Jean GIONO, Jean le bleu, 1932.
Justifications :
Entendit : c'est le verbe entendre au passé simple, à la troisième personne du singulier.
Me presser : le verbe est à l'infinitif puisqu'il est précédé de la préposition sans.
Balança : c'est le verbe balancer au passé simple, à la troisième personne du singulier.
Sa : c'est un déterminant possessif : on peut le remplacer par ma ou ta.
Ses : c'est un déterminant possessif : on peut le remplacer par mes ou tes.
Pleins : on doit accorder cet adjectif avec ses yeux.
Ceux : c'est le pronom démonstratif ; ce sont ces yeux-là.
Tous : il est suivi de l'article les, donc il est au pluriel.