Un jour d’été, en fin d’après-midi, je rentrais du collège. Il faisait chaud, le soleil était brûlant comme le feu. Il n’y avait aucun nuage. J’étais affamé, assoiffé et fatigué de ma journée pleine de contrôles. Dès que je suis arrivé chez moi, dans un appartement situé dans la banlieue de Strasbourg, je demandai à ma mère ce que nous allions manger ce soir-là. Elle me répondit qu’elle n’en savait rien et que j’allais bien voir. Dans la banlieue, il n’y avait pas souvent d’histoire ou de bagarre. Tout était calme. Comme toutes les soirées, j’allais jouer au foot avec mes amis. Ce soir-là, il faisait tellement chaud que l’on n’avait pas joué longtemps. Je retournais chez moi et ma mère me dit que nous allions manger des pâtes. J’étais déçu, nous en mangeons tout le temps.
Comme tous les soirs avant de me coucher, je regardais les étoiles qui brillaient comme des diamants. Cette nuit-là, dans la petite ruelle sombre où nous jetions nos poubelles et dont j’avais une vue depuis ma fenêtre, il n’y avait presque aucun éclairage . Mais je voyais de grandes ombres bouger. J’ouvris ma fenêtre, qui ne fait que grincer, en essayant de ne pas me faire remarquer et j’entendis deux personnes se disputer. Je remarquai qu’il y avait un homme assez grand, massif, qui portait une casquette et une femme de taille moyenne, maigre, qui avait des lunettes. Je m’aperçus que l’homme regardait continuellement vers une poubelle. Un autre homme y était caché, sûrement pour le protéger si ça se passait mal.
« Qu’est ce que tu regarde ? demanda la femme.
-Rien, rien. je n’ose pas te regarder, » répondit l’homme.
Quand j’entendis ça, je me demandai ce qu’il était en train de se passer. Ils étaient sur le point de se dire au revoir mais à cet instant l’homme qui était caché sortit de derrière la poubelle. La femme se rendit compte qu’il y avait quelqu’un derrière elle et se retourna. Elle réussit à faire tomber le deuxième homme. L’homme luisit d’arrêter d’essayer de la tuer. La femme se retourna et s’en alla. L’homme sortit une arme de sa veste.
Mon cœur s’accéléra. Je refermai silencieusement la fenêtre et les rideaux. Je me baissai rapidement. J’allai vite dans la chambre de ma mère pour tout lui raconter mais elle ne me croyait pas. Tout était toujours calme normalement. Je retournerai dans ma chambre. Je regardai discrètement par la fenêtre. L’homme et la femme étaient toujours là.
Ameline, 5°1 (2016)