Mort, j’appelle de ta rigueur
Qui m’a ma maîtresse ravie
Et n’es pas encore assouvie
Si tu ne me tiens en langueur
Onc puis n’eus force ni vigueur
Mais que te nuisait-elle en vie,
Mort ?
Deux étions et n’avions qu’un cœur
S’il est mort, force est que dévie
Voire, ou que je vive sans vie,
Comme les images, par cœur,
Mort.
François Villon, Le Testament, 1461.