Toute la journée, les enfants jouaient dans les grandes salles du château, où des fleurs vivantes poussaient sur les murs. Lorsqu’on ouvrait les fenêtres d’ambre jaune, les poissons y entraient comme chez nous les hirondelles, et ils mangeaient dans la main des petites sirènes qui les caressaient. Devant le château était un grand jardin avec des arbres d’un bleu sombre ou d’un rouge de feu. Les fruits brillaient comme de l’or, et les fleurs, agitant sans cesse leur tige et leurs feuilles, ressemblaient à de petites flammes. Le sol se composait de sable blanc et fin, et une lueur bleue merveilleuse, qui se répandait partout, aurait fait croire qu’on était dans l’air, au milieu de l’azur du ciel, plutôt que sous la mer. Les jours de calme, on pouvait apercevoir le soleil, semblable à une petite fleur de pourpre versant la lumière de son calice.
Justifications
Poussaient : c'est un verbe à l'imparfait dont le sujet est des fleurs vivantes (elles).
Et : c'est une conjonction de coordination qu'on peut remplacer par et puis.
Leurs feuilles : le groupe nominal est au pluriel, puisque les plantes ont certainement plusieurs feuilles.
Bleue : c'est un adjectif qualificatif qui se rapporte au nom lueur, féminin singulier.
Calme : il y a plusieurs jours, qui partagent la même qualité, le calme.
Justifications
Poussaient : c'est un verbe à l'imparfait dont le sujet est des fleurs vivantes (elles).
Et : c'est une conjonction de coordination qu'on peut remplacer par et puis.
Leurs feuilles : le groupe nominal est au pluriel, puisque les plantes ont certainement plusieurs feuilles.
Bleue : c'est un adjectif qualificatif qui se rapporte au nom lueur, féminin singulier.
Calme : il y a plusieurs jours, qui partagent la même qualité, le calme.