Maéva et son père allèrent visiter le château du célèbre vampire Dracula en Transylvanie. Lorsqu'ils arrivèrent, des domestiques vampires leur prirent leurs bagages. Ils étaient heureux de visiter cet édifice qui était connu mondialement. Ils entrèrent dans cette immense propriété ; les jardins à la française comme à l'anglaise étaient noyés de roses noires. Dracula les attendait dans les escaliers de l’entrée. Maéva était si heureuse que des larmes de joie coulaient sur ses joues. Dracula les accueillit chaleureusement. Il leur fit faire le tour du propriétaire.
Le hall était immense et d'une richesse inestimable, ses escaliers en colimaçon étaient recouverts de marbre noir resplendissant ; les domestiques de ce manoir était d'une politesse irréprochable.
Le comte leur montra la salle de réception, qui avait une table d'une longueur interminable, entourée de magnifiques chaises dont les dossiers et les assises étaient couverts de tissu brodé et cousus de brocart. L’argenterie scintillait de mille feux et les diamants du lustre brillaient comme les étoiles les soirs de nouvelle lune.
Il les emmena dans leurs chambres respectives : le père de Maëva avait la chambre 302 qui donnait sur le cimetière. Sa chambre était noire et n'était pas à son goût, mais il se disait que ce n'était qu'un détail. Dans cette chambre, ce n'était pas un lit qui se trouvait mais un cercueil.
Pendant que son père vidait sa valise, Maéva, elle, était heureuse d'être là. Elle se moquait de la couleur de sa chambre, qui elle aussi était noire.Sa chambre donnait sur la Fontaine rendant hommage à la comtesse décédée. Elle avait un lit avec une parure en dentelle noire. Le comte vint la voir.
Puis on regarda le coucher de soleil. Les ardoises brûlantes sur les toits des masures brillaient et les éblouissaient. Lorsque le clocher sonna le douzième coup de minuit, les villageois du Hameau d'en bas commémorèrent la disparition de la comtesse.