Puisque le jour ne paraît pas encore, que faire de la nuit ? Il mais/mes/m’est venu une idée. Je me suis levais/levé/lever et j’ai/j'est promenais/promené/promener ma lampe sur les quatre/quatres murs de ma cellule. Ils sont couvèrent/couvert/couverts d’écritures, de dessin/dessins, de figure bizarre/figures bizarres, de noms qui ce/se mêle/mêles/mêlent et s’efface/s'effaces/s'effacent les uns les autres. Il semble que chaque/chaques condamné/condamnés ait/est voulu laissait/laissé/laisser trace, ici du moins. Ces/c’est/ses/s'est du crayon, de la craie, du charbon, des lettres noires, blanches, grises, souvent de profondes/profondes entaille/entailles dans la pierre, çà et là des caractères rouillaient/rouillé/rouiller/rouillés qu’on/ont dirait/diraient écrit/écrits avec du sang. Certes, si j’avais l’esprit plus libre, je prendrais intérêt a/à ce/se livre étrange qui ce/se développe page a/à page a/à mes yeux sur chaque/chaques pierre/pierres de ce/se cachot. j'aimerais a/à recomposait/recomposé/recomposer un tout de ces/c'est/ses/s'est fragments de pensée, épars sur la dalle ; a/à retrouvait/retrouvé/retrouver chaque/chaques homme/hommes sous chaque/chaques nom/noms ; a/à rendre le sens et la vie à ces/c'est/ses/s'est inscriptions mutilaient/mutilé/mutilées/mutiler, a/à ces/c'est/ses/s'est phrases démembraient/démembré/démembrées/démembrer, a/à ces/c'est/ses/s'est mots tronquaient/tronqué/tronquées/tronquer, corps sans tête comme ceux/seux qui les/l'ai on/ont écrient/écrit/écrits.
Victor Hugo, Le Dernier jour d'un condamné, 1827.
Victor Hugo, Le Dernier jour d'un condamné, 1827.