Réécrivez le texte suivant en prenant Krapp pour narrateur et employant les temps du récit au passé.
Quand il entend son nom, Krapp ne se retourne pas immédiatement ; il continue à marcher le long de l’avenue. Mais quand la voix s’élève de nouveau, plus forte, plus impérieuse, il s’arrête et regarde derrière lui.
L’homme, grand et lourd, est vêtu d’un manteau de mauvaise laine qui comprime son ventre ; il a retiré son chapeau mou et le tient plaqué contre son nombril, cependant qu’il cherche à reprendre son souffle. Krapp examine sa face épaisse et rouge, ses yeux éteints de bête à cornes. Il se rassure un peu : au pire, si les choses tournent vraiment mal, il ne sera pas trop difficile de semer le bonhomme dans les ruelles.
Ils se regardent en silence. Derrière eux, sur la chaussée, des véhicules passent et repassent sans ralentir, et les badauds, sur le trottoir, les contournent comme une paire d’obstacles quelconques, comme deux poubelles oubliées là.
Krapp se prépare à prendre la fuite.
Quand il entend son nom, Krapp ne se retourne pas immédiatement ; il continue à marcher le long de l’avenue. Mais quand la voix s’élève de nouveau, plus forte, plus impérieuse, il s’arrête et regarde derrière lui.
L’homme, grand et lourd, est vêtu d’un manteau de mauvaise laine qui comprime son ventre ; il a retiré son chapeau mou et le tient plaqué contre son nombril, cependant qu’il cherche à reprendre son souffle. Krapp examine sa face épaisse et rouge, ses yeux éteints de bête à cornes. Il se rassure un peu : au pire, si les choses tournent vraiment mal, il ne sera pas trop difficile de semer le bonhomme dans les ruelles.
Ils se regardent en silence. Derrière eux, sur la chaussée, des véhicules passent et repassent sans ralentir, et les badauds, sur le trottoir, les contournent comme une paire d’obstacles quelconques, comme deux poubelles oubliées là.
Krapp se prépare à prendre la fuite.