J’escaladai / escaladais ce cadavre de navire par le côté / côter le plus bas ; puis, parvenu sur le pont, je pénétrai / pénétrais dans l’intérieur. Le jour, entrer / entré / entrait par les trappes défoncer / défoncé / défoncées / défonçaient et par les fissures des flancs, éclairer / éclairées / éclairait / éclairaient tristement ces sortes de caves longues et sombres, pleines de boiseries démolies. Il n’y avait plus rien là-dedans que du sable qui servait de sol à ce / se souterrain de planche / planches.
Je me mie / mis / mit à prendre des notes sur l’état du bâtiment. Je m’étais assi / assis / assit sur un baril vide et briser / brisé / brisait, et j’écrivai / j'écrivais à la lueur d’une large fente par ou / où je pouvais apercevoir l’étendue illimiter / illimité / illimitée / illimitait de la grève. Un singulier frisson de froid et de solitude me courait / courrait sur la peau de moment en moment ; et je cessai / cessais d’écrire parfois pour écouter / écouté / écoutait le bruit vague et mystérieux de l’épave : bruit des crabes grattant les bordages de leurs griffes crochues, bruit de mille / milles bêtes toutes petites de la mer, installer / installé / installées / installaient déjà sur ce mort, et aussi le bruit doux et régulier / régulié / réguliait du taret qui ronge sancesse / sans cesse / s'en cesse, avec son / sont grincement / grinssement de vrille, toutes les vieilles charpentes, qu’il creuse et dévore.

Guy de Maupassant, L’Épave.