Dans un récit au passé, il y a quand même des événements qui se passeront après d'autres, et d"autres encore avant.
Par exemple, que deviennent les phrases suivantes dans un récit au passé ?
1. Il sait bien qu'il lui faudra tout recommencer.
2. Il se méfie : personne n'a jamais été aussi aimable avec lui.
3. Aussitôt qu'il a fini, il se lève.
1. Il sait bien qu'il lui faudra tout recommencer devient Il savait bien qu'il lui faudrait tout recommencer.
Le présent de l'indicatif (en bleu) est devenu de l'imparfait de l'indicatif (toujours en bleu).
Le futur simple (en rouge) est devenu du futur du passé (en rouge aussi) : c'est le nom qu'on donne au conditionnel présent quand il est utilisé pour indiquer qu'une action doit encore avoir lieu, mais dans un récit au passé.
2. Il se méfie : personne n'a jamais été aussi aimable avec lui devient Il se méfia : personne n'avait jamais été aussi aimable avec lui
Le présent de l'indicatif (en bleu) est devenu du passé simple (toujours en bleu).
On pourrait aussi employer l'imparfait de l'indicatif : tout dépend de la façon dont on veut présenter cette action : soit elle n'a lieu qu'une fois, elle est considérée comme finie et elle est suivie d'autres actions qui font avancer le récit (passé simple) ; soit elle a l'air de durer, parce qu'on ne cherche pas à indiquer qu'elle est finie (imparfait de l'indicatif).
Le passé composé (en rouge) est devenu du plus-que-parfait (en rouge aussi) : c'est le temps qu'on emploie pour marquer l'antériorité d'une action sur une autre au passé (autrement dit, l'action au plus-que-parfait s'est déroulée avant).
3. Aussitôt qu'il a fini, il se lève devient Aussitôt qu'il eut fini, il se leva.
Le présent de l'indicatif (en bleu) est devenu du passé simple (toujours en bleu).
On pourrait aussi employer l'imparfait de l'indicatif : tout dépend de la façon dont on veut présenter cette action : elle n'a lieu qu'une fois, elle est considérée comme finie et elle est suivie d'autres actions qui font avancer le récit (passé simple) ou il s'agit d'une action habituelle ou répétée (imparfait de l'indicatif).
Le passé composé (en rouge) est devenu du passé antérieur (en rouge aussi) : c'est le temps qu'on emploie pour marquer l'antériorité immédiate d'une action sur une autre au passé simple (autrement dit, l'action au passé antérieur s'est déroulée juste avant).
La différence d'emploi entre plus-que-parfait et passé antérieur s'explique comme cela : le plus-que-parfait sert à situer des actions avant d'autres au passé, sans plus de précisions, alors que le passé antérieur sert à les situer immédiatement avant.
Exemple avec le plus-que-parfait :Il était fatigué parce qu'il avait couru toute la matinée.
Par exemple, que deviennent les phrases suivantes dans un récit au passé ?
1. Il sait bien qu'il lui faudra tout recommencer.
2. Il se méfie : personne n'a jamais été aussi aimable avec lui.
3. Aussitôt qu'il a fini, il se lève.
1. Il sait bien qu'il lui faudra tout recommencer devient Il savait bien qu'il lui faudrait tout recommencer.
Le présent de l'indicatif (en bleu) est devenu de l'imparfait de l'indicatif (toujours en bleu).
Le futur simple (en rouge) est devenu du futur du passé (en rouge aussi) : c'est le nom qu'on donne au conditionnel présent quand il est utilisé pour indiquer qu'une action doit encore avoir lieu, mais dans un récit au passé.
2. Il se méfie : personne n'a jamais été aussi aimable avec lui devient Il se méfia : personne n'avait jamais été aussi aimable avec lui
Le présent de l'indicatif (en bleu) est devenu du passé simple (toujours en bleu).
On pourrait aussi employer l'imparfait de l'indicatif : tout dépend de la façon dont on veut présenter cette action : soit elle n'a lieu qu'une fois, elle est considérée comme finie et elle est suivie d'autres actions qui font avancer le récit (passé simple) ; soit elle a l'air de durer, parce qu'on ne cherche pas à indiquer qu'elle est finie (imparfait de l'indicatif).
Le passé composé (en rouge) est devenu du plus-que-parfait (en rouge aussi) : c'est le temps qu'on emploie pour marquer l'antériorité d'une action sur une autre au passé (autrement dit, l'action au plus-que-parfait s'est déroulée avant).
3. Aussitôt qu'il a fini, il se lève devient Aussitôt qu'il eut fini, il se leva.
Le présent de l'indicatif (en bleu) est devenu du passé simple (toujours en bleu).
On pourrait aussi employer l'imparfait de l'indicatif : tout dépend de la façon dont on veut présenter cette action : elle n'a lieu qu'une fois, elle est considérée comme finie et elle est suivie d'autres actions qui font avancer le récit (passé simple) ou il s'agit d'une action habituelle ou répétée (imparfait de l'indicatif).
Le passé composé (en rouge) est devenu du passé antérieur (en rouge aussi) : c'est le temps qu'on emploie pour marquer l'antériorité immédiate d'une action sur une autre au passé simple (autrement dit, l'action au passé antérieur s'est déroulée juste avant).
La différence d'emploi entre plus-que-parfait et passé antérieur s'explique comme cela : le plus-que-parfait sert à situer des actions avant d'autres au passé, sans plus de précisions, alors que le passé antérieur sert à les situer immédiatement avant.
Exemple avec le plus-que-parfait :Il était fatigué parce qu'il avait couru toute la matinée.
- "Il avait couru" (plus-que-parfait) est une action plus ancienne que "il était fatigué" (imparfait).
- "Il eut terminé" (passé antérieur) est une action immédiatement terminée avant "il sortit" (passé simple).